Recherche sur les femmes en Belgique autour de la ménopause

Que pensent les femmes belges de la ménopause ? La dernière enquête date de 2014. Il est grand temps d’actualiser les données. Nous avons interrogé 1 002 femmes belges de plus de 35 ans. Cela vous permettra de comparer votre situation à ce que vivent d’autres femmes en 2023.

Ce n’est quand même pas dû à la ménopause ?

78% des femmes se sentent plutôt en bonne santé.

79% des femmes ne font pas de lien entre leurs plaintes et la ménopause.

Commençons par une bonne nouvelle : 78 % des femmes interrogées sont globalement satisfaites de leur santé. Mais lorsqu’on les interroge sur les plaintes ou désagréments qu’elles peuvent ressentir, 52 % disent qu’il leur arrive d’être fatiguées. Trois à quatre femmes sur dix déclarent souffrir de plaintes (41 %), d’insomnies (35 %) ou de problèmes de poids (33 %).

Quand elles évoquent les causes de ces tracas, les femmes citent rapidement le stress (51 %), des facteurs physiques (48 %) ou leur âge (40 %). Seul 21 % des femmes les attribuent à la ménopause.

« 79 % des femmes ne considèrent pas que la ménopause peut aussi être à l’origine de leurs plaintes et de désagréments. »

38% des femmes ne savent pas (bien) ce qu’est la péri-ménopause.

27% des femmes ne se sont jamais informées sur la ménopause.

Les femmes savent ce qu’est la ménopause, mais la péri-ménopause est un mystère pour 38 % d’entre elles et 21 % ne connaissent pas la post-ménopause. WIM leur apporte des réponses.

Souvent, les femmes ne cherchent à s’informer sur la ménopause que lorsqu’elles ressentent des plaintes. 27 % d’entre elles déclarent ne jamais s’être informées. Celles qui s’informent le font principalement auprès de leur gynécologue (55 %) ou de leur médecin généraliste (47 %).

Les symptômes les plus connus de la ménopause sont les bouffées de chaleur (70 %) et les sueurs nocturnes (58 %), suivies des fluctuations hormonales (49 %) et des problèmes de poids (49 %). À l’autre bout du spectre, peu de femmes savent que des troubles cardiovasculaires (8 %), des vertiges (9 %) et des infections de la vessie (11 %) peuvent également être dus à la ménopause.

« Seules 21 % des femmes recherchent des informations en ligne. »

38% des femmes estiment que la ménopause est un sujet tabou.

43% pensent que les femmes ménopausées sont trop peu comprises.

Pour de nombreuses femmes (38 %), la ménopause est un tabou. Cela s’explique probablement par le fait que les symptômes de la ménopause sont, eux aussi, tabous : les fuites urinaires (selon 65 %), la sexualité (55 %) et les sautes d’humeur (44 %). Les menstruations sont également considérées comme taboues par 38 % des femmes.

Face à un médecin, 79 % des femmes se sentent à l’aise pour parler de la (péri)ménopause. Mais seules 39 % des femmes (post)ménopausées en parlent ouvertement à leurs amis et à leur famille. WIM veut que cela change.

La ménopause est un sujet sensible. 43 % des personnes interrogées estiment que la société ne comprend pas suffisamment les femmes en période de (péri)ménopause et ne leur apporte pas assez de soutien.

« 49 % des femmes (post)ménopausées estiment que la (péri)ménopause est sous-estimée. »

Qui est à l'origine de cette étude ?

Le magazine Libelle s’engage pour le bien-être des femmes. C’est pourquoi la rédaction a demandé à Profacts de mener une enquête en ligne afin de renforcer la sensibilisation à la ménopause. Un échantillon représentatif de 1 002 femmes belges de plus de 35 ans, pondéré en termes d’âge et de région, y a participé :

31 % de femmes en pré-ménopause – 26 % en (péri)ménopause – 47 % en post-ménopause

58 % en Flandre – 11 % à Bruxelles – 32 % en Wallonie

45 % âgées de 35 à 54 ans – 22 % de 55 à 65 ans – 33 % de plus de 65 ans

Enquête sur la santé des femmes 2023 – RMG/Libelle – Profacts