Article sur la ménopause dans Knack

Un article accrocheur a récemment été publié dans Knack, mettant en lumière un sujet qui reste trop souvent dans l’ombre : la ménopause. Bien que toutes les femmes atteignent tôt ou tard cette étape de leur vie, il semble qu’il y ait un manque de connaissances et de compréhension sur ce que cette période implique exactement.

Un récent sondage mené par Libelle (magazine) et Profacts (agence de recherche) auprès de 2794 femmes de plus de 35 ans montre que deux femmes sur trois ne reconnaissent pas les symptômes les plus courants de la ménopause. Seules 33 % des femmes belges ayant participé à cette enquête savent que la ménopause peut s’accompagner de bouffées de chaleur, de sueurs nocturnes et de fluctuations hormonales. Le traitement le plus connu, l’hormonothérapie, est connu par à peine un tiers des personnes interrogées. Outre l’hormonothérapie, il existe également des options non médicamenteuses (telles que les changements de mode de vie, les compléments alimentaires et les thérapies par la conversation). En fonction des plaintes et des préférences personnelles, un professionnel de la santé peut envisager la meilleure approche.

De nombreux autres symptômes, tels que les difficultés de concentration et de sommeil, l’ostéoporose et les sentiments de dépression, sont encore moins associés à la ménopause, voire pas du tout. Ce manque de sensibilisation et de compréhension peut conduire à des diagnostics erronés et à l’absence de soins appropriés pour les femmes qui traversent cette période.

L’article souligne également le tabou qui entoure encore la ménopause. Trop souvent, les femmes éprouvent encore de la gêne à parler de leur (expérience de la) ménopause. Gwendolyn Rutten, politicienne à l’Open VLD, a également partagé récemment son expérience et souligne la nécessité d’une plus grande ouverture et d’une meilleure sensibilisation à ce sujet.

Heureusement, certains principes indiquent un revirement de situation. De plus en plus de femmes, y compris des personnalités connues, parlent ouvertement de leur expérience de la ménopause, ce qui contribuera sans aucun doute à briser le tabou. Des mesures sont également prises dans la bonne direction au niveau politique. Par exemple, le Sénat a récemment adopté une résolution pour la reconnaissance des conseillers en ménopause et des cliniques de la ménopause, ainsi que pour des efforts accrus en vue de reconnaître et de traiter correctement les différents symptômes.

Il ressort donc clairement de cet article que davantage de conversations et d’actions sont nécessaires pour briser le tabou qui entoure la ménopause et apporter aux femmes le soutien qu’elles méritent. Woman In Menopause (WIM) peut jouer un rôle dans la sensibilisation à la ménopause en fournissant des informations et un soutien pratique. Ensemble, nous pouvons participer à la conversation, améliorer la compréhension et aider les femmes pendant cette phase difficile de leur vie.

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